Quand on m’a demandé de présider cette année la campagne de financement de SOCABI (Société catholique de la Bible), mon coeur n’a fait qu’un tour et j’ai dit oui. C’est pour moi un plaisir et un honneur. Un plaisir car je retrouve un milieu que j’ai beaucoup aimé et aussi bon nombre d’amis. Un honneur bien sûr, car la Société catholique de la Bible est un précieux joyau de notre patrimoine ecclésial.

À ma connaissance, SOCABI, fondée en 1940, est la plus ancienne société biblique au sein de l’Église catholique. Son origine est intéressante car l’organisme a émergé des mouvements de l’Action catholique, engagés dans la transformation du milieu social et politique. SOCABI n’est pas une organisation venue d’en-haut et implantée chez nous par Rome. Elle a surgi d’en bas, de laïcs militants soucieux de comprendre et d’éclairer leur action en se reliant à la Parole de Dieu. SOCABI est, bien sûr, rattachée à l’Église institutionnelle, mais son origine populaire ne se dément pas.

La mission de SOCABI est d’aider à comprendre la Bible, à l’actualiser, à en faire émerger les exigences pour aujourd’hui. Beaucoup d’associations bibliques ont pour but de simplement diffuser le texte biblique. Et c’est très bien. SOCABI va cependant plus loin et s’inscrit dans la pastorale biblique  :  initier, instruire, nourrir spirituellement. Car la Parole éternelle doit prendre chair pour devenir une interpellation ici et maintenant. La revue Parabole, les cours en ligne, les rencontres de ressourcement et plusieurs autres initiatives constituent le quotidien de son travail.

SOCABI est une toute petite institution avec un budget dérisoire. Donnez, je vous en prie, donnez généreusement même si l’inflation grimpe et que les temps sont difficiles. Donnez maintenant, à court terme, en arrondissant le chiffre vers le haut. Merci.

À plus long terme, il y a le legs ou d’autres formes de don. Je me rappelle, dans les années 1980, avoir offert à SOCABI une assurance vie encaissable à ma mort. J’ai même prévu un don testamentaire. Hélas, pour SOCABI, je suis encore vivant! Ce qui me donne la chance de vous solliciter avec instance. Car, vraiment, le jeu en vaut la chandelle.

Merci encore,
André Beauchamp